En Bretagne, des paysans, des salariés des entreprises du secteur agricole, des espaces verts, de la désinfection… sont victimes des produits chimiques et plus particulièrement des pesticides ; le nombre de lymphomes, parkinsons, cancers, perturbations endocriniennes, maladies neuro-dégénératives, hypersensibilité aux produits chimiques… augmentent sans cesse.
Etre reconnu en maladie professionnelle et obtenir réparation est un long combat ; les ex-salariés de Triskalia sont des lanceurs d’alerte pour refuser un système agro-alimentaire productiviste qui nous empoisonne. Leur pétition, https://www.change.org/p/empoisonn%C3%A9s-par-les-pesticides-nous-sommes-tous-concern%C3%A9s, adressée à la Commission des pétitions du Parlement Européen, a atteint les 80 000 signataires en quelques semaines.
Une délégation d’ex-salariés de Triskalia, de paysans et de gens qui les soutiennent se rendront à Bruxelles :
- le 7 décembre pour rencontrer d’autres victimes et organisations autour de l’ONG Pest Action Network (PAN)
- le 8 décembre pour participer au colloque : « the health scandal behind pesticides in agriculture»