Plusieurs articles de presse parus le 5 novembre, ont fait connaître à tous la situation difficile vécue par Cloé et sa famille qui habitent à St NOLFF. Cloé souffre d’une leucémie lymphoblastique et de ce fait ne supporte pas la proximité de champs traités avec des pesticides ; sa maladie l’empêche de suivre une scolarité normale au collège.
Face à ces problèmes, la famille se sentait seule jusqu’à ce que l’association St Nolff 21 et le Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest ne viennent la soutenir.
lire l'intégralité du communiqué de presse ici .
Une lettre ouverte qui a recueilli déjà plusieurs centaines de signatures demande aux agriculteurs, aux enseignants, aux élus d’unir leurs efforts pour que la situation de Cloé s’améliore. Et en quelques jours, celleci a bien évolué.
Concernant l’environnement agricole, dès mars 2020, la Mairie de ST NOLFF avait entrepris des démarches pour qu’un échange de terres se fasse afin d’installer une agriculture biologique à proximité du lotissement où habite Cloé.
Le 9 novembre, Mr BERTHO, adjoint au maire et lui-même agriculteur bio, s’est engagé auprès de Cloé, sa famille et les associations, à ce qu’à partir d’aujourd’hui, il n’y ait plus de culture à recevoir des produits phytosanitaires dans cette parcelle de 8 ha : dans un premier temps, l’exploitant actuel vient de semer du ray-gras, interculture qui n’est pas traitée et sera ensilée ou enrubannée en avril prochain.
Dans un second temps, la parcelle passera définitivement en biologique ; Mr BERTHO étudie des solutions possibles d’échange de terres avec des agriculteurs en bio. Il tiendra la famille et les associations au courant des discussions en cours.
C’est avec un grand soulagement que famille et associations ont écouté cet engagement de Mr BERTHO et de la Mairie de ST NOLFF et ils expriment leurs remerciements à tous ceux qui travaillent pour mettre en place cette solution pérenne, élus et agriculteurs de la commune.
Concernant l’intégration scolaire de Cloé dans son collège, Joël LABBE, sénateur, a pris contact avec la direction de l’enseignement de l’Education Nationale ; celle-ci, en lien avec le proviseur du collège Jules Simon, veillera à ce que toutes les modalités soient mises en oeuvre afin que Cloé puisse bénéficier d’un enseignement adapté.
Cloé et sa famille souhaitent que leur démarche serve d’exemple aux autres familles dans la même situation qu’ils rencontrent dans les hôpitaux et leur redonne espoir.
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L'article Ouest-France paru ce jour 13 novembre :
